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As Palavras
CIE Claudio Bernardo

Écrire le geste

2015 – Numéro hors-série dédié au travail de Claudio Bernardo, publié aux éditions Alternatives théâtrales.

Les mots, et la littérature sont des sources d’inspiration continuelle pour Claudio Bernardo, et ce numéro se feuillette comme un album où entre les photos de spectacles, on s’arrête sur les carnets de travail dans lesquels le chorégraphe trace des lignes, des traits, des croquis et consigne ses propres mots tel un calligraphe.

Une citation surgit comme un court poème entre un extrait de lettre, un mot écrit à la hâte, un sentiment, une impression. On découvre des témoignages de philosophes, d’historiens de l’art, de sociologues ou encore de pédagogues de la danse. On lit des articles de journalistes, de critiques et de responsables d’institutions ainsi qu’une série d’entretiens croisés entre le chorégraphe et des metteurs en scène ou des dramaturges.

 

« J’aime écrire avec la calligraphie du geste.

Si ce sont des textes d’écrivains qui ont inspiré ma danse, j’ai voulu ajouter entre leurs phrases ce qui ne pouvait pas être dit, ces gestes qui étaient imbibés de leurs mots et qui disparaissent. Rendre ces paroles aussi fugitives et éphémères qu’un geste.

Les écrits sont plus pertinents pour traverser le temps. Pourquoi alors écrire le geste, pourquoi devenir chorégraphe ?

J’ai travaillé face au miroir pour apprendre à décrypter un geste, puis j’ai abandonné le miroir pour regarder les mouvements des autres dans la vie de tous les jours, comme un anthropologue. J’ai utilisé des caméras de toutes sortes qui m’ont permis de différencier ma vision d’un Narcisse pour laisser place à celle d’un Orphée; l’important n’était plus ce que je voyais mais ce que je ressentais de l’intérieur.

Les gestes sont devenus plus profonds grâce à ce décalage dans le temps et ont permis d’apercevoir l’image d’après son miroitement dans les sens.

Un travail d’orfèvre à ciseler un corps au plus proche de son âme.

Je possède des cahiers, remplis de notes et d’extraits de textes. Ils sont témoins, en plus de mes pièces, de mon existence.

J’ai créé plusieurs solos pour ensuite réaliser des pièces de groupes et pouvoir approcher et nourrir mes danseurs. Pour cela, j’ai toujours d’abord été seul en studio, sauf pour les derniers spectacles où des collaborateurs m’ont aidé à me questionner, tout simplement.

Je suis devenu plus épistolaire en écrivant mes pièces et cela à cause de mes départs.

Comme l’encre des écrivains sur le papier, j’ai dépensé pas mal de sueur et de sang avec mes interprètes. Tout cela est resté sur les planches des studios des théâtres, dans les rues, les cinémas, les jardins et aussi dans la mémoire des hommes et des femmes qui m’ont aidé à écrire cette traversée.

C’est dans cet esprit que je les ai conviés à  » écrire les gestes « .

Transmettre et partager des passions, des vérités évanescentes.

Imprimer dans les mots les silences des nos gestes. »

Claudio Bernardo

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